Ça fait plusieurs jours qu'on me parle d'aller dans la commission « éthique » de mon association. Mais aux personnes qui m'en parlent, j'essaye de leur faire comprendre que je ne suis plus représentant de l'IMC actuel ou à venir. Des IMC comme moi on a cassé le moule, il n’y en a plus !Ma mère me l’a dit un jour en me manipulant et qu’il n’y avait pas d’endroit idéal pour moi car je comprenais tout même au sein de ma famille.
Eh oui, je suis désolé de le dire, mais le niveau est plus bas et pour tout dire, j'ai fait plusieurs tentatives de participer à des groupes où il y avait des parents, des administrateurs, et quelques usagers, mais, comme nous sommes dans une association de parents, et qu'ils sont plus nombreux que nous, c'est leur avis qui compte et pas le nôtre.
Le mot éthique, les gens qui sont dans ce groupe partagent à peu près la même définition du mot. Mais je m'y retrouve de moins en moins avec mes concitoyens, intellectuellement. On n'a pas la même optique sur le handicap, ni la même façon de voir, je m'en rends compte souvent. Moi, je ne dis rien, mais encore plus avec des parents.
C'est pour cela que je ne veux plus faire partie d'un groupe de réflexion, parce que souvent la parole de l'usager, en définitive, n'est pas entendue dans une association de parents.
Je serais pour qu’un jour l’État envisage de faire une loi que quand une association de parents est crée, les parents ont le droit de dire leurs mots jusqu’à la majorité de leurs enfants. Une fois celle-ci acquise c’est ce que demande l’adulte qui compte même si les parents ou les équipes sont contre. Bien évidemment nous allons nous dire qu’il y a la loi 2002 qui dit : « la personne est au centre de son dispositif » sauf que on nous fait croire que nous sommes des adultes mais on nous rappelle trop souvent que c’est avant tout une association de parents.
Fait le 13 Octobre 2018 par Jérôme CORDERET