Téléphones, smartphones et tablettes.
On vit dans un monde aujourd’hui bourré d’électroniques comme, smartphones téléphones et tablettes.
Du point de vue des personnes dépendantes, tous ces appareillages là peuvent nous amener du confort, de la facilité, quoique tout ce qui est tactile, ce n’est pas gagné quand tu n’as pas de dextérité du toucher, j’en parle en connaissance de cause.
Quand on travaille dans le milieu social ou associatif, c’est sûr que, quand tu t’occupes d’une personne et que, pour un oui ou pour un non, tu regardes ton portable, pour ceux qui ont la possibilité de l’exprimer, ça peut être agaçant. C’est comme si la personne que tu aidais n’était pas là. Mais que faire face à l’arrivée de la technologie moderne, à part pondre des lois qui ne seront jamais applicables complètement. Un exemple : dans les écoles alors que les parents, à partir de la 6ème demandent que le fiston ou la fille aie le droit d’avoir son téléphone, au cas où il arriverait quelque chose. Il faut bien se rendre compte qu’on arrive avec une population connectée, il va bien falloir faire avec.
J’ai remarqué aussi dans nos institutions que les personnes atteintes de handicap veulent faire comme les valides, téléphoner n’importe quand, n’importe où, peu importe s’il y a du monde, on parle de tout à tout moment. Je ne sais pas s’il y a quelque chose à y faire, c’est le monde d’aujourd’hui. Pour se parler, on s’envoie un texto ou des e.mails. Même les directeurs de maintenant font tout par e.mails, ne vont plus voir leur équipe ou les résidents pour parler directement des problèmes.
Mais le monde connecté peut créer de la réactivité. Quand tu es à tables et que tu parles de choses et d’autres, de la météo, de la canicule...et que la personne sort son portable pour voir le temps de demain quand c’est le résident qui le demande, je ne trouve pas gênant que ce soit comme cela. Parce que ça fait participer à la conversation, peu importe le thème. C’est le bon coté du monde connecté. Moi aussi, je vois le bon côté des choses ; on parle de quelque chose, on ne sait pas la réponse, on demande à google, on a la réponse et ça crée de la réactivité. À chacun de savoir utiliser ce monde là. Ou pas !
Jérome Corderet 24 juillet 2019