Je trouve que le médico-social ressemble de plus en plus à une multi-nationale qui manipule les prix de journée qui, tout rassemblés, représentent 3 ou 4 millions par ans.Dans l’avenir, il n’y aura plus de petites asso ; ça sera tout mangé par un des 3 gros, parce que, plus ils sont gros, plus ils peuvent peser sur la logique financière des conseils généraux, des ARS etc.
Et moi, ce qui m’embête dans cette histoire, c’est qu’on manipule des personnes un peu comme des cartons : on remplit des centres là où il y a de la place. Et on monte dans le train, et on ne regarde plus si la personne correspond au projet d’établissement, ni si le projet d’établissement correspond à la personne.
Et je trouve qu’il y a moins d’humanité, on pense à la rentabilité en premier et que les nouvelles directions sont conditionnées par la rentabilité et non par l’humanité.Et en plus, on mélange tout type de handicap, physique et psychologique. C’est difficile d’arriver à les intégrer.
Il faudrait peut-être que les gens qui organisent tout ça pensent qu’on est humain, avec des envies, des passions, et fabriquent des petites cellules où on parlerait moins de prix de journée et plus d’humanité.
Ça nous ferait plaisir.